Saint ou Sans-Valentin ? - Les résultats
Vous avez été nombreux à participer pour cet événement et je vous en remercie. J’ai pu remarquer que le concours sur la lettre d’amour avait beaucoup plu.
Ça n’a pas été évident de vous départager mais cependant il a fallu faire un choix ! Sans plus tarder voici les résultats des différents concours :
Concours de Look
La personne qui a réalisé le nouveau look de Cupidon est Aqueselle avec son chérubin totalement dénudé et son regard rose perçant !
Félicitation à lui qui remporte un badge inédit ainsi qu’un trophée Wibbo dédicacé.
Concours Pixel Art
Le thème de ce concours était plutôt vaste, ce qui m’a permis d’obtenir quelques belles créations. Mais comme il doit n’y avoir qu’un(e) gagnant(e) j’ai dû choisir et c’est Saanji qui sort grande gagnante avec son coucher de soleil sous un cerisier japonais.
Félicitation à lui qui remporte son badge ainsi qu’un trophée Wibbo dédicacé.
Concours Lettre d’amour
Avec un grand nombre de participations pour l’écriture, je n’ai pas pu choisir qu’une seule lettre. C’est pourquoi il y aura donc 3 gagnants.
Chacun repartira avec un badge inédit ainsi qu’avec un trophée concours d’écriture Or Argent ou Bronze selon la place !
AshtraySun
03H07, 14 février, et elle n'est pas là. Je m’endors en pensant à elle. A son corps, un peu. Mais à elle surtout. A elle avec son corps autour. Puis un sursaut dans les tympans… Saloperies de chansons d’amour... Toujours aussi sournoises à nous faire courber l'échine en moins de quatre minutes, tranchantes banderilles dans nos cœurs. Impossible de dormir, et pourtant je me mets soudainement à sourire. Je souriais et je me suis mise à pleurer à chaudes larmes. Sourire me permettait de pleurer, enfin. Je pleure parce que mon cœur s’est remis à battre alors que je n’y croyais plus depuis longtemps. Et je souris. Et c’est nouveau. Et c’est bon, c’est beau d’avoir le corps qui lâche, la dureté qui cède, le masque qui tombe, le chagrin qui fond. Beau comme une femme qui connait par cœur le prix de la solitude et dépose enfin les armes.03h24. Je réfléchis, cerveau qui tourne encore à cent à l’heure. Je repense à tous ces mots, tous ces gestes, tous ces sentiments qui sans cesse se taisent et s’emmêlent dans ma tête, laissant mes lèvres muettes. Je songe une millième fois à mon incapacité à dire à la personne que j’aime que je l’aime, et toute la passion que je ressens pour elle. Par peur d’effrayer peut-être, puisque j’ai toujours cru qu’on ne pouvait m’aimer que sur un malentendu, ou bien à cause de cette hantise de finir encore brisée. Car il est vrai que je suis pleine du silence assourdissant de l’aimer, et que sans la chercher, je la retrouve de tous les côtés. Dans chaque pièce qui compose mon appartement, dans les effluves d’un parfum qui embaume le cœur, ou encore dans ces rues où je marchais bien mieux quand ma main serrait la sienne.03h32. Ressurgissent des souvenirs qui me tiennent chaud, comme si mes lèvres avaient gardé le goût de sa peau, à croire que son être tout entier est un endroit qui a marqué ma vie... Alors je me plais à me dire que tout serait probablement plus simple maintenant, en fait j’ai fini par y croire dur comme fer, à force de son regard, de ses lèvres, à force d’elle... Et grâce à elle, je sais enfin ce que je veux, et je ne peux ni ne veux revenir en arrière. Je veux ressentir chaque jour qui m’est offert de vivre, tout ce que j’ai vécu les nuits dernières quand elle était là, et les jours d’encore avant... Me blottir dans ses bras où tout n’est que tendresse, m’endormir contre elle, vivre indéfiniment ces nuits d’ivresse qui rendent nos cœurs et nos corps fous. Je crois bien que c'est ça le vrai amour… Avoir l'impression d'être dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se forcer ou de se tortiller pour plaire à l'autre, rester comme on est, accepter la lutte, l'effort, le doute, et d'avancer, d'avancer en franchissant chaque obstacle.En parlant d’obstacle tiens, distance, je te hais. C’est simple, c’est dit, c’est tout. C’est tout ce que je déteste… Avoir le ventre serré et me sentir flancher sur le quai de la gare, retenir mes larmes jusqu’au moment où ses yeux arrêterons de se poser sur moi et que le train l’emmènera chaque seconde un peu plus loin de moi. Puis rentrer en traînant des pieds, les mains au fond des poches et la musique dans les oreilles, en me rappelant que quelques minutes plus tôt… Mes pieds foulaient les mêmes pavés que les siens, mes mains étaient au creux des siennes, et sa voix embaumait mon cœur de sa douce mélodie. Puis vient l’heure de rentrer. La porte s’ouvre lentement sur mon appartement vide de toute forme de vie et je vois tout, je sens tout, mille détails entrent en moi comme de longues échardes et m'écorchent vive. J’ai besoin de pleurer. Je ne sais pas pourquoi. J’ai surement trop de bonnes raisons. Elle me manque. Cette raison-là fera l'affaire. Je cherche comme à chaque fois son t-shirt des yeux, m'en empare et le serre contre moi comme on applique un garrot sur une blessure.04h03. Pardon, ça part dans tous les sens, je me suis pris les pieds dans mes émotions. Je vais mal, en ce moment. Cette apparence dégagée et apaisée que j'ai entretenue si longtemps se craquelle, et il en émerge un bric-à-brac de contradictions et de sentiments. Il va bien falloir que je finisse par choisir. Aller dans une direction, mais laquelle ?04h12. Non Camille, question de merde, question rhétorique. La seule direction à prendre, celle indiquée par des panneaux lumineux arborant de grandes flèches rouges, c’est celle de mon cœur. A bat la raison, à bat les avis qui divergent, je dois suivre mon cœur. Je dois la rejoindre elle, je dois vivre, parce que je l’aime réellement, maladroitement, et que bordel, l’aimer c’est vivre.05h16. Ça y est, je crois que mon corps s’est vidé des 90% d’eau dont il est composé. Mes yeux rouges se ferment mais luttent. La musique s’éteint lentement, ton odeur me tient compagnie. Finalement, la souffrance, c'est magnifique ... C'est magnifique quand le mal est passé parce qu'on apprend, parce qu'on comprend... Alors je me laisse aller à la pensée de tes bras autour de mon corps, de ta peau sur la mienne, tout mon corps t’aime. Joyeuse Saint-Valentin de loin, mon Amour. |
WHIZ
T'aimer est mon chemin qui mène vers demain.
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Alcatel
J'pense à toi, j'pense à nous deux mais quand je te regarde,
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